Les traumas

Un trauma n’est pas seulement ce qui nous est arrivé, mais ce que notre système nerveux n’a pas pu intégrer. Il peut s’agir d’événements violents, bien sûr, mais aussi de petites blessures répétées, de négligence, ou de manques affectifs. Le corps, le cœur et le cerveau enregistrent alors une menace persistante, qui peut se réactiver dans le présent sans qu’on en ait conscience.

John Bowlby a montré que notre façon de nous attacher à nos figures parentales (principalement dans les premières années de vie) crée une empreinte durable sur nos relations adultes. Il existe 4 grands styles d’attachement :

  1. Sécure : l’enfant se sent en sécurité, écouté et soutenu → il développe confiance et autonomie.

  2. Évitant : l’enfant ressent peu de disponibilité émotionnelle → il apprend à se débrouiller seul, mais reste coupé de ses besoins.

  3. Ambivalent : l’enfant vit de l’incohérence ou de l’imprévisibilité → il devient anxieux, en demande, souvent dans la peur du rejet.

  4. Désorganisé : l’enfant perçoit la figure d’attachement comme source de peur → il développe des réponses confuses, mêlées de dépendance et de terreur.

Quels bénéfices?

Pourquoi désensibiliser ses traumas?

  • Sortie de l’état de survie;

  • Sortir des schémas relationnels toxiques ou répétitifs;

  • Réduire les réactions émotionnelles exacerbées (colère, anxiété, blocages);

  • Se reconnecter à ses besoins profonds, et les exprimer sans peur ni honte;

  • Favoriser des relations saines, stables et nourrissantes;

  • Pour retrouver une base intérieure de sécurité, de confiance et d’amour de soi.

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