Quand les fêtes tournent au cauchemar

Une cliente parmi les plus charmantes que j’ai accompagnées me raconte une scène.

Une scène qui laisse une trace.
Une scène qui, quand elle parle, se suspend entre deux respirations…

Fêtes de fin d’année avec la belle-famille dans une maison de vacances.
Tout le monde autour de la table.
À côté d’elle : l’enfant de sa belle-soeur.

L’enfant adopte un comportement peu adapté : il lève les fesses en l’air et produit des bruits gênants.
Elle lui demande d’arrêter.
Il recommence.
Encore.

→ Jusqu’au moment où elle lui demande de sortir de la pièce.

Et là…
— rupture —
tout dérape.

Sa belle-soeur se lève.
L’insulte devant tout le monde.
Silence.
Ce silence qui découpe l’air.
Aucune réaction de la part de son mari.

→ Le clan face à elle.
→ Et soudain, il n’y a plus qu’une seule cible : elle.

Le soir, ils logent tous ensemble.
Dans leur chambre, elle est triste.
Blessée.
Les larmes sur le visage.

Et son mari ?
Il la laisse seule avec sa peine.
Pour rejoindre son frère.

【Elle】
La mère de leur premier enfant.
Seule dans sa chambre, dans une maison pleine de monde.

Aujourd’hui, elle me dit qu’elle revoit cette famille pour les fêtes.
Elle a décidé :
— de ne plus s’impliquer.

Elle me parle aussi de ses difficultés de couple.
Un mari peu impliqué.
Un appui fragile.
Une charge familiale qu’elle porte sans relâche.

Elle lui demande d’aller consulter.
Le thérapeute lui répond que sa femme est une névrosée.
Sans jamais l’avoir rencontrée.
Sans avoir écouté son vécu.

Alors je vous pose 2 questions:
→ Comment un thérapeute peut-il prendre parti aussi unilatéralement ?
→ Comment vivez-vous, vous, la dynamique avec votre belle-famille ?

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